[Test] Like a Dragon : Infinite Wealth

4 Février 2024 , Rédigé par jeuxvideo-world Publié dans #Tests PS5

Ryu Ga Gotoku Studio fait vivre à bon rythme sa franchise Yakuza ou plutôt Like a Dragon. En effet en novembre 2020 c'est la sensation pour cette série phare avec la sortie de Yakuza : Like a Dragon. Une véritable transition avec un changement de nom, de personnage principal et même de système de jeu. Une révolution lancée qui n'oublie pas les fans sur son passage avec quelques choix dans ce sens comme la sortie en fin d'année dernière du jeu Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name qui permettait d'avoir des nouvelles de l'incontournable Kiryu Kazuma et son rôle pour la suite de la licence.

Quelques semaines plus tard, un nouvel épisode ambitieux débarque avec une nouvelle fois la volonté de bousculer les habitudes des joueurs. Celui-ci s'intitule Like a Dragon : Infinite Wealth et se présente ce coup-ci comme le huitième épisode de la saga même si désormais le studio laisse de côté les numéros. Un retour sur plusieurs supports : PlayStation 5 (version testée), PlayStation 4, Xbox Series, Xbox One et PC. Une aventure encore plus impressionnante que les précédentes ?

Yakuza : Like a Dragon était une révolution pour la série et si tous les fans n'étaient pas spécialement emballés, on prévient dès le départ que ce changement s'inscrit dans la continuité avec Like a Dragon : Infinite Wealth. Que l'on apprécie ou pas ce nouveau visage de la série, il faut féliciter les développeurs pour cette volonté de rafraîchir la série en proposant de réelles nouveautés et des tentatives marquantes. Pour le coup cet épisode sera marquant sur l'ensemble de la série puisque cette nouvelle aventure se passe... à Hawaï. Ce n'est pas une blague, vous ne rêvez pas, un épisode de la série Yakuza se déroule sur l'île d'Hawaï avec donc de nombreuses promenades dans les rues d'Honolulu.

Un constat qui va forcément diviser mais on insiste sur cette audace de proposer une nouvelle carte avec un décor radicalement différent et donc une ambiance opposé à ce que l'on pouvait connaître des différents quartiers de certaines villes du Japon. Ce changement d'environnement donne un style aux allures de vacances avec une ambiance plus festive. L'expérience visuelle est plus colorée avec des couleurs plus chaudes. L'océan, le soleil, la plage, cela paraît improbable sur le papier et pourtant c'est bien une réalité. Alors certains joueurs diront que le charme d'un Yakuza c'est justement le côté authentique du Japon, cette représentation fidèle de certains quartiers, des ambiances dépaysantes et surtout avec toutes les particularités de la culture en question.

Une remarque que l'on peut parfaitement entendre mais plutôt que de faire face à des reproches d'un recyclage ou d'une simple continuité en matière de terrain de jeu, les développeurs tentent un vrai voyage avec Ichiban Kasuga, le nouveau personnage que l'on a pu découvrir dans Yakuza : Like a Dragon. Ce changement de décor brutal conserve quand même les qualités du studio en matière de construction. La structure de la ville et la liberté offerte aux joueurs dans l'exploration est sensiblement la même. On retrouve de nombreux collectibles et surtout de nombreux accès aux différents bâtiments. Si le terrain de jeu est étonnant au départ, on apprécie très vite de découvrir chaque recoin d'autant que la réalisation est vraiment convaincante et digne du studio pour rendre cette aventure immersive et captivante malgré une zone de jeu complètement différente des habitudes des joueurs.

Pas d'inquiétude, il ne s'agit pas de faire que des promenades, on va vite faire connaissance des menaces présentes sur place, malgré le changement de zone, il y a bien de la mafia dans le coin. Encore une fois, si certains commençaient sérieusement à avoir des repères et une connaissance très précise de la zone de jeu au fil des épisodes. Avec ce nouvel opus, tous les joueurs partent d'une feuille blanche sur la connaissance de l'environnement ce qui permet de donner un réel sentiment de nouveauté peu importe son passé avec la licence. Malgré des choix forts, on retrouve la patte du studio et ses nombreuses qualités. On pense par exemple à son casting avec un bon nombre de personnages très convaincant ainsi que l'introduction d'une nouvelle équipe. De nouvelles rencontres qui dégagent du charisme et surtout une personnalité intéressante pour les combats afin d'enrichir les possibilités.

Evidemment Kiryu Kazuma, que l'on connaît aussi sous le nom de Dragon de Dojima, est de la partie et c'est toujours un régal. Un autre aspect toujours aussi séduisant, c'est évidemment la mise en scène. Le titre cherche toujours à faire le spectacle avec un rendu qui se veut très proche du cinéma. On enchaîne des séquences avec de l'impact et une immersion qui plonge dans les meilleures conditions le joueur. Alors il y a forcément des moments plus calmes d'autant que le jeu peut se montrer bavard, l'écriture occupe toujours une place importante dans l'aventure. D'ailleurs on souligne que le jeu propose bien des sous-titres en français, la traduction est d'ailleurs de bonne qualité. Enfin, toujours dans la partie visuelle, il faut aborder aussi la partie technique. Si l'on n'était pas spécialement inquiet du travail artistique, on pouvait logiquement se poser des questions sur l'évolution technique de ce nouvel épisode.

Le moteur du studio, le Dragon Engine, commence à montrer sérieusement ses limites ou du moins il n'évolue plus aussi franchement. Pourtant il fait l'objet du mise à jour à cette occasion, appréciable mais trop légère pour espérer réaliser une performance visuelle. Attention, le jeu est loin d'être moche au contraire même il est très agréable mais ce moteur va devoir évoluer plus franchement pour les prochains opus. Le studio réalise déjà du très bon travail avec de nombreux efforts pour rendre une copie soignée. Certains détails sont flatteurs, la modélisation des visages est vraiment très bonne et se présente toujours comme l'une des forces de la licence. Mais à côté de ces qualités, on trouve parfois des textures pas toujours irréprochables, des animations un peu rigides, un rendu de la lumière parfois moyen...

On pourra rencontrer quelques ralentissements ainsi que des comportements étranges de certains habitants. Ces petits défauts sont presque classiques à la série et compte tenu du style de jeu ce n'est pas vraiment une surprise. Mais ce qu'il faut surtout retenir, c'est que cet épisode n'incarne pas encore un projet totalement next-gen. Il y a encore quelques détails de la génération précédente qui freinent un peu la performance visuelle. Celle-ci se montre néanmoins très satisfaisante dans l'ensemble. Au niveau du gameplay, cet épisode s'inscrit plutôt dans la continuité d'une révolution menée dans l'épisode précédent. Néanmoins il fait l'objet de bonnes améliorations et s'adapte à son nouvel environnement. Par exemple, avant de se pencher sur le système de combat, le jeu n'oublie pas d'offrir aux joueurs plusieurs possibilités pour explorer cette nouvelle carte.

La licence n'oublie jamais de mettre en scène différents moyens pour se déplacer plus ou moins rapidement même si courir est toujours la base. Ce coup-ci le joueur va faire connaissance du segway. Derrière ce nom se cache un véhicule électrique monoplace (appelé également gyropode) constitué d’une plateforme munie de deux roues parallèles sur laquelle le personnage se tient debout. Un moyen de transport très pratique et simple à prendre en main. Cependant il s'agit d'un véhicule électrique impliquant d'être rechargé et donc des frais à prévoir pour son utilisation. L'engin est personnalisable et offre même un pilotage automatique vers un objectif de la carte. Si souhaitez traverser une partie de la carte d'une autre manière, il existe aussi le tramway, plus classique mais aussi pratique. En dehors de ces moyens de transport, le jeu est toujours dans le même esprit avec de nombreux déplacements et donc de nombreux allers-retours.

Il faut savoir prendre le temps d'explorer la carte et prendre le temps d'exploiter et découvrir toute la richesse de la zone afin de faire évoluer petit à petit son personnage pour ne pas faire face à un challenge important. Le jeu n'est pas conçu pour filer en ligne droite et se contenter de la trame principale, il faut progresser aussi par l'intermédiaire des activités annexes proposées. On arrive maintenant au système de combat et là sans surprise, la révolution entamée avec Yakuza : Like a Dragon poursuit son chemin. Avec ce nouvel épisode, la nouvelle formule est donc reprise mais elle fait l'objet de petites améliorations qui devraient permettre de mieux convaincre les joueurs de cette nouvelle orientation. Il est vrai qu'une fois encore, les fans n'étaient pas tous sous le charme du changement de style.

Avec l'opus précédent on basculait d'un beat'em all à un JRPG avec des combats au tour par tour. Une transition radicale qui donnait parfois l'impression d'être plus spectateur avec des combats plus figés et finalement moins de stratégie. Il était clair que l'équilibre n'était pas parfait avec ce nouveau système. Désormais quelques changements interviennent et permettent de gagner en profondeur, en stratégie et en souplesse. La grosse nouveauté, c'est donc la possibilité de déplacer manuellement les personnages sur une distance précise. Une courte zone qui permet donc de mettre en place un plan d'attaque pour par exemple enchaîner des combos spécifiques ou encore obtenir une ouverture intéressante pour certaines capacités. On a tout de suite moins l'impression d'attendre le résultat des attaques et de réellement participer aux animations dans la zone de combat. C'est clairement un bon compromis entre le système original et la nouvelle formule de l'épisode précédent.

Cela n'enlève en rien au concept des jobs, des différents types d'attaques, des dégâts élémentaires ou encore des invocations. On trouve aussi la notion de parade, de projection mais également d'attaques coopératives sous forme d'une attaque spéciale en duo. Pour pouvoir faire usage de cette coopération en combo il faudra d'abord s'efforcer de créer des liens selon un niveau d'amitié. Celui-ci augmente en fonction des combats réalisés entre les personnages en question mais aussi en réalisant des activités annexes, de la simple discussion en pleine rue au karaoké par exemple. Les possibilités sont nombreuses et poussent à profiter de carte du jeu et des nombreuses activités. Pour terminer sur les combats, on précise aussi qu'en cas de gros écarts entre le niveau du joueur et de l'IA, il existe une commande qui permet de terminer très rapidement le combat confirmant la formalité de cet affrontement.

Le gameplay pour les combats se montrent donc nettement plus convaincants avec toujours quelques petits problèmes de caméra en fonction de la zone, un constat classique pour l'ensemble de la série, pas seulement cet épisode. Enfin, à propos des jobs qui sont un équivalent des classes dans un RPG, une nouveauté très intéressante fait son apparition. Il est désormais possible de conserver des aptitudes d'un job que l'on a débloqué. Concrètement, on ne subit plus certains jobs où l'on avait le sentiment qu'il lui manquait une ou deux aptitudes que l'on appréciait sur d'autres jobs. C'est maintenant plus souple, il suffit de maîtriser le job en ayant le niveau nécessaire pour une aptitude et on pourra l'utiliser comme on le souhaite par la suite. Une nouveauté qui s'accompagne de nouveaux jobs et capacités sympathiques pour enrichir un peu plus les possibilités de combats et rendre la composition des équipes moins restrictive.

La série a toujours brillé pour son contenu incroyable et sa durée de vie plus que convaincante rien que pour la trame principale. Une réputation qui se vérifie une nouvelle fois avec cet épisode qui parvient à se montrer encore plus impressionnant créant ainsi une petite surprise. Pour l'histoire principale, il faudra achever plusieurs dizaines de quêtes pour un temps de jeu qui va dépasser la barre des 50 heures. Une expérience très longue et dans le cas où l'on ne s'égare pas à s'amuser dans la ville. En plus des quêtes principales, le jeu proposes des missions secondaires avec le même principe, un verdict souvent très drôle. On retrouve avec joie cet humour et cette mise en scène beaucoup plus décontractée dans le contenu secondaire. L'histoire principale est plus sérieuse et équilibrée tandis que le contenu annexe offre une approche opposée qui tranche bien avec le scénario et qui donne cette folie supplémentaire à la zone.

Une approche que l'on apprécie toujours autant et qui permet de rappeler que malgré les nombreux changements, on est bel et bien dans un épisode de la franchise Yakuza. En dehors des missions secondaires, on trouve aussi de nombreux mini-jeux, certains sont classiques tandis que d'autres sont un peu spéciaux. On note par exemple la présence des fléchettes, du Mah-jong, des machines à pince ou encore des bornes arcade avec des titres intéressants et nostalgique (mention spéciale à la licence Virtua Fighter). On vous laisse la surprise de certaines activités, mais on peut quand même citer l'existence des donjons, des missions de livraison ou encore l'application de rencontre Miss Match. Le contenu est donc solide et permet de rendre la zone de jeu vivante et variée, là encore on retrouve nos marques par rapport aux épisodes précédents.

Mais cet épisode va encore plus loin et propose carrément deux contenus annexes qui possèdent sérieusement des allures d'un bon DLC pour enrichir un peu plus le contenu de cet opus. Le premier contenu impressionnant, c'est la ligue Sujimon. On découvre un Pokémon-like qui utilise le concept de Sujidex de Yakuza : Like a Dragon. Sauf que ce coup-ci le système va plus loin puisque l'on parle désormais de la notion de capture. Pas de doute, ce jeu à part entière à des allures de Pokémon où l'on tente de capturer des ennemis que l'on va ensuite entraîner et améliorer pour tenter de remporter la ligue... On peut avoir jusqu'à 6 ennemis, dans des combats en 3vs3 en sachant qu'il y a plus d'une centaine d'ennemis à découvrir pour constituer la meilleure équipe possible. On fera face à des dresseurs, des raids...

Vous doutez encore du gros clin d'oeil à Pokémon ? En tout cas, ce gros contenu annexe est vraiment complet et addictif. La démarche est amusante et déjà excellente de la part du studio mais visiblement, il souhaitait surprendre un peu plus les joueurs en ajoutant un autre très gros contenu qui va une nouvelle fois faire référence à une autre grande licence : Animal Crossing. On va vraiment de surprise en surprise lorsqu'on découvre le contenu de Like a Dragon : Infinite Wealth. On peine vraiment à y croire la première fois tellement c'est surprenant et improbable. On connaît le grain de folie de la série mais là les développeurs vont vraiment plus loin que d'habitude et il est bien difficile de ne pas tomber sous le charme de ces initiatives. Ce second gros contenu se nomme donc Dondoko Island.

Dans celui-ci il faut gérer une zone touristique qui possède des problèmes de déchets suite à la présence de certains individus. Il faut donc redonner de la fraîcheur à la zone en plus de la faire grandir en construisant divers bâtiments à condition de récolter les ressources nécessaires. On peut aussi construire des équipements et mobilier toujours dans un but touristique en plus de pouvoir collecter des poissons et des insectes, cette fois-ci pas de doute, on est bien face à un gros clin d'oeil à la série Animal Crossing. Un potentiel énorme dans la personnalisation, la construction avec un système de combat propre à ce contenu. Là encore le travail réalisé par les développeurs est énorme et repousse toujours plus loin la durée de vie de cet épisode.

Si vous jouez le jeu à fond sur ces deux gros contenus, vous pouvez ajouter plusieurs dizaines d'heures pour en faire un tour complet. Malgré toutes ces qualités, on va faire face à une petite déception dans la démarche du studio. En effet c'est très rare et peut-être même une grande première, il faut payer pour pouvoir profiter du New Game + de cet opus... Un constat frustrant pour ne pas dire honteux. L'option Nouvelle partie + (Normale, Difficile, Légende) est donc vendu séparément au prix de 19,99€. Pour pouvoir en profiter il faut l'acheter ou prendre le jeu dans son édition deluxe dont le prix est forcément un peu plus cher (84,99€) que le jeu de base (69,99€). Cela peut paraître un détail pour une grande partie des joueurs mais cela mérite mention et c'est bien dommage car le contenu du jeu est vraiment très convaincant.

Pour la partie sonore, on retrouve une ambiance sensiblement proche de Yakuza : Like a Dragon. On peut même dire que certaines compositions sont plus ou moins identiques, ce qui n'est pas déplaisant compte tenu que la qualité est au rendez-vous. On trouve aussi des morceaux inédits avec très souvent cette volonté d'apporter ce punch supplémentaire à l'aventure. On ne cherche pas une douceur musicale mais au contraire un rendu un peu plus nerveux et électrique, il faut donc s'attendre à des titres électro. Des musiques avec des basses qui collent parfaitement au style du jeu et à la mise en scène des nombreux combats qui vous attendent. La bande-son n'est donc pas mauvaise mais ce n'est pas non plus l'aspect le plus marquant et maîtrisé du jeu. Au niveau des doublages, on a le choix entre les voix japonaises, anglaises mais aussi chinoises. La qualité est au rendez-vous mais il paraît clair que le doublage japonais est fortement recommandé et qu'il est de notre point de vue le meilleur, surtout pour ce style de jeu.

Enfin on termine avec le scénario qui ne fera l'objet d'aucun spoil évidemment. Sans surprise l'écriture occupe une place majeure au sein de ce nouvel épisode. A l'image de la mise en scène, la narration est riche et soignée pour nous offrir une histoire captivante avec des rebondissements et des séquences marquantes. La construction de l'histoire est très bonne et permet de mettre en valeur à la fois notre personnage principal mais aussi le retour de celui que l'on ne présente plus : Kazuma Kiryu. L'éternel Dragon de Dojima donne une force supplémentaire à cette aventure avec un retour qui se présente comme une forme de transition plus progressive avec Ichiban Kasuga. Par rapport à l'opus précédent, l'histoire est donc mieux équilibrée et l'on prend vraiment du plaisir à suivre les deux personnages.

On ne va pas en dire plus et notamment sur les raisons de sa venue à Hawaï, on peut juste préciser que cette histoire se situe quelques années après Yakuza : Like a Dragon, il s'agit donc bel et bien d'une suite. On précise d'ailleurs que ce jeu n'est pas spécialement un point d'entrée idéal pour les nouveaux joueurs de la licence. Attention, ceux-ci ne font pas face à une barrière pour autant et l'on profite sans problème de l'histoire. Mais il est clair que plus nos connaissances de la franchise remonte dans le passé (au moins Yakuza : Like a Dragon) et mieux c'est pour profiter de chaque personnage, événement et référence de cette nouvelle aventure. On apprécie une nouvelle fois le spectacle et le talent du studio pour raconter une histoire.

Like a Dragon : Infinite Wealth est un nouvel épisode très convaincant. Une fois de plus, le studio réalisé un travail titanesque et parvient à offrir une aventure encore plus riche et plus équilibrée que la précédente. Cette suite reprend logiquement les changements opérés dans l'opus précédent mais cherche cette fois-ci à offrir plus de souplesse et de variété pour un résultat bien meilleur.

Une aventure toujours aussi addictive avec un contenu renversant, une bande-son agréable et une très bonne narration. Dommage que le jeu ne parvient toujours pas à incarner un épisode totalement next-gen malgré des améliorations du moteur maison. Des petits bémols qui n'empêchent pas de proposer une expérience de jeu solide qui va, à coup sûr, séduire les fans de la licence mais aussi de nouveaux joueurs grâce aux efforts pour rendre le titre plus accessible en commençant par une traduction française.

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Graphismes : 16/20
Gameplay : 17/20
Durée de vie : 18/20
Bande-son : 17/20
Scénario : 17/20