[Test] Final Fantasy VII Rebirth

10 Mars 2024 , Rédigé par jeuxvideo-world Publié dans #Tests PS5

Après une attente de 4 ans, le remake de Final Fantasy VII refait parler de lui avec la sortie cette fois-ci du deuxième épisode, toujours en exclusivité sur PlayStation 5. Une suite qui s'intitule précisément Final Fantasy VII Rebirth par rapport au premier épisode présenté simplement sous le nom de Final Fantasy VII Remake. Entre les deux épisodes, pour faire patienter le joueur, Square Enix a proposé Crisis Core : Final Fantasy VII Reunion, un remake du spin-off dont la sortie remonte à 2008 sur PlayStation Portable.

On a également pu prolonger l'expérience de Final Fantasy VII Remake avec la sortie d'un DLC mettant en scène un nouveau personnage, Yuffie, dans la même temporalité. L'éditeur dévoile donc la suite directe du premier remake avec la ferme intention de faire sensation auprès des joueurs et notamment des fans de la licence. Une suite éblouissante ?

Un petit rappel avant d'entrer dans le vif du sujet, ce test ne contient pas de spoil mais uniquement nos impressions sur ce nouvel épisode. On peut être amené à faire mention de quelques éléments déjà dévoilés par l'éditeur ou qui se présentent comme des acquis du premier opus, voir même de l'univers Final Fantasy. On reste très prudent et on esquive volontairement certains aspects du jeu afin de ne pas gâcher l'effet de surprise. Le but est surtout de faire un tour d'horizon et de délivrer une impression dans les grandes lignes pour confirmer si on se trouve face à un potentiel GOTY. Pas de suspense, la réponse est oui. On quitte la belle ville de Midgar pour continuer son périple et découvrir le monde extérieur. Dès le départ, il se dessine un goût prononcé pour le voyage, l'exploration mais aussi l'émotion.

Le rythme et le ton évoluent dans une direction particulièrement plaisante et surtout dans un compromis idéal avec l'oeuvre originale. Lorsqu'on plonge dans cette suite, on vit une vraie et belle aventure. Une fraîcheur qui rassure le joueur et donne le sourire lorsqu'on découvre petit à petit, le travail accompli par les développeurs. Une suite plus ambitieuse qui joue désormais la carte du monde ouvert, ou plutôt de belles et grandes zones ouvertes. On a moins cette sensation de couloir et cet aspect dirigiste par rapport au premier épisode. Attention, ce type de séquence reste de la partie mais le rythme est meilleur et plus équilibré pour laisser place à une plus grande liberté. Le périple est marquant, qu'importe ses connaissances sur la licence et son passé avec cet épisode.

On est rapidement pris de passion pour l'exploration avec cette envie d'accomplir et de découvrir chaque recoin du jeu. Ce nouvel épisode nous fait visiter différentes régions au fil de l'histoire, on ne précise ni le nombre, ni les noms, mais on peut assurer que les décors sont variés et inspirés (prairie, montagne, canyon...). C'est grand, très grand même, tout en restant suffisamment riche et vivant pour ne pas avoir le sentiment de parcourir des déserts de différentes couleurs. La faune et la flore sont suffisamment développées pour bien mettre en valeur chaque région avec une patte artistique qui fait vraiment son petit effet, pas seulement à la première visite. Le rendu est vraiment très bon, encore plus réaliste, pour plonger le joueur dans une ambiance unique.

C'est clairement dans ce genre de jeu que l'on peut parler de passion et de spectacle visuel. On est vite rassuré et agréablement surpris par la maîtrise des développeurs. Le changement est radical et pouvait donner lieu à plein de pièges avec ce type de mise en scène. Les zones de jeu sont bien construites et profitent d'un bon équilibre avec un peu de verticalité et des dimensions toujours cohérentes. Alors on peut toujours se montrer exigeant et trouver certaines zones un peu vides mais ce serait sévère tellement le travail réalisé est impressionnant du début à la fin. On insiste vraiment sur la qualité de la mise en scène, le dynamisme générale avec des villes vivantes qui captivent le joueur dès la première rencontre, sans oublier l'arrivée de nouveaux protagonistes dans le casting pour le rendre encore plus intéressant. Sur le plan artistique, c'est simplement excellent.

Pour mettre en valeur cette prestation artistique, ce nouvel épisode se devait d'être à la hauteur sur la partie technique. C'est effectivement le cas, mais la finition n'est pas totalement irréprochable et les développeurs travaillent déjà sur plusieurs correctifs. Sur le papier, on pouvait effectivement s'attendre à quelques difficultés dans la mesure où cette suite met en scène de grands espaces et affiche de plus grandes ambitions en matière de terrain de jeu. En conservant le même moteur graphique (Unreal Engine 4) on pouvait se douter que le studio allait faire face à certaines limites. Attention, on relève ces imperfections dans une posture particulièrement exigeante car l'état du jeu dès sa sortie est déjà très convaincant et surtout très propre. Les remarques sur ses défauts techniques visent à espérer un jeu proche de la perfection technique.

Le travail proposé est déjà largement suffisant pour profiter dans de bonnes conditions des nouvelles zones de jeu, des cinématiques, et de la superbe mise en scène. C'est également largement suffisant pour faire passer tous les messages souhaités, l'action, l'humour et l'émotion. Mais il ne faut pas s'étonner de rencontrer à de rares occasions des textures un peu moins flatteuses, mais on passe outre ces constats tellement le reste du jeu est brillant. D'ailleurs, au niveau de l'éclairage, les effets de lumière sont toujours percutants pour renforcer la mise en scène et mettre en valeur de nombreuses séquences. La gestion de l'éclairage est donc plutôt bonne à l'image de la distance d'affichage même si une fois encore, on pourra rencontrer quelques imperfections dans ce registre également.

Pas de problème du côté de la modélisation et des animations qui se montrent très convaincantes. Concernant les différents modes d'affichage, on a toujours le choix entre le mode résolution et le mode performance. Habituellement, on a tendance à vouloir privilégier le framerate à 60 fps et donc on s'oriente plutôt vers le mode performance des différentes productions, à quelques rares exceptions. Mais à l'heure actuelle, on recommande plutôt de miser sur la résolution. En effet si le mode performance permet effectivement d'obtenir une expérience de jeu avec un framerate à 60 fps, on constate par contre un rendu parfois étrange de l'affichage avec un effet de flou, pas top sans pour autant être gênant. Nul doute que ce mode d'affichage fera l'objet de modification dans les prochaines semaines.

Enfin au rayon des petits bugs, on note logiquement un peu de clipping et des collisions pas toujours bien gérées mais c'est une fois encore rare et sans conséquence. Il faut surtout retenir que le jeu offre une expérience visuelle impressionnante et variée. Cette suite se montre clairement plus riche et plus ouverte dans le respect de l'oeuvre original. Un travail qui dégage beaucoup de passion et qui renforce le spectacle tout au long de l'aventure, impossible de rester indifférent, on lui pardonne sans problème les petits détails de finition. On passe maintenant au gameplay avec rapidement un constat évident, les développeurs réalisent le meilleur choix. En effet on retrouve la formule, particulièrement séduisante, installée dans Final Fantasy VII Remake mais avec quelques modifications et nouveautés.

Des changements suffisants pour ne pas frustrer les joueurs du premier épisode tout en renforçant le plaisir de jeu en étant un peu plus technique et stratégique sans que cela n'affecte sa prise en main. Cette dernière est toujours aussi bonne avec en prime un très bon équilibre sur l'ensemble de l'aventure. C'est encore plus dynamique avec un rythme mieux maîtrisée et quelques phases de jeu inspirées pour offrir une aventure complète et intéressante. Si l'on ne part pas en ligne droite et que l'on joue le jeu de découvrir un minimum le potentiel du monde ouvert, il n'y a pas de raison de faire face à un obstacle absurde obligeant à s'entraîner ou à réfléchir de manière excessive pour trouver le bon plan afin de poursuivre sa route. Le jeu semble pourtant légèrement plus difficile et exigeant que le premier épisode mais sans tomber dans l'excès d'un challenge qui pourrait refroidir une partie des joueurs.

On a donc un excellent équilibre sur l'ensemble du jeu, à la fois son challenge mais surtout son gameplay qui va se montrer addictif et vraiment captivant au fil des différents combats. Avant d'évoquer cette part d'action d'une belle richesse, on va d'abord s'intéresser un peu, sans trop en dire, sur la partie exploration du jeu qui occupe une place bien plus importante que l'épisode précédent. On va donc pouvoir se promener plus librement dans des espaces plus grands. Heureusement en plus d'un moyen de téléportation, on pourra utiliser les chocobos que l'on va croiser d'une région à une autre. C'est simple mais efficace en sachant qu'il existe une petite subtilité, chaque zone possède un chocobo spécifique qui dispose d'une compétence spécifique. Une manière de renouveler l'utilisation des créatures et d'apporter un sentiment de nouveauté à notre arrivée dans une région.

Autrement l'exploration se traduit toujours de la même manière avec la rencontre de créatures. Dès que l'on s'approche suffisamment, l'affrontement se déclenche avec tout de même la possibilité de prendre la fuite en s'éloignant suffisamment. Pour la partie combat, on retrouve nos repères tout en découvrant quelques ajustements. On fait toujours face à un compromis entre action et réflexion sous la forme d'un système en temps réel mais avec un ralentissement de l'action et une jauge ATB. Il faut enchaîner les actions pour remplir cette jauge et ainsi faire usage des compétences spécifiques à chaque personnage, les objets et matérias sont évidemment toujours de la partie. On trouve également la notion d'esquive et l'ajout d'une garde parfaite pour compléter les mouvements classiques.

On souligne d'ailleurs que la gestion des esquives est un peu moins lourdes, les animations se montrent plus dynamiques avec des mouvements plus légers et aériens. On retrouve également le concept d'état de choc pour enchaîner et affaiblir sérieusement l'adversaire ou encore l'utilisation des invocations pour un spectacle toujours aussi impressionnant en plus d'une efficacité redoutable. Enfin il ne faut pas non plus oublier la notion de faiblesse. L'approche est toujours la même, en dehors d'une parfaite connaissance de l'adversaire, il est recommandé de procéder d'abord à une analyse de son ennemi afin de découvrir ses faiblesses et ainsi de faire usage des bonnes compétences en plus de mettre en place les personnages appropriés.

On retrouve toujours ce système d'équipe composée de 3 personnages en sachant que l'on peut mettre en place 3 équipes prédéfinies afin de basculer rapidement de l'une à l'autre en dehors des combats. Comme pour le premier épisode, et malgré un peu plus de recul, on va devoir apprendre chaque personnage afin de bien cerner le potentiel de chacun d'autant que le casting est encore plus riche et varié. Forcément le gameplay affiche une meilleure profondeur et offre plus de choix dans la composition des équipes et les potentielles stratégies. On vous laisse évidemment faire connaissance des différents personnages notamment des nouveaux. On peut juste préciser que Cloud, personnage toujours aussi charismatique, se montre plus souple et plus dynamique dans ses déplacements. Un constat logique et cohérent avec les améliorations du jeu.

Il affiche des progrès sur les mouvements aériens, et s'il peut paraître encore un peu rigide, il progresse dans son agilité. Vous vous en doutez certainement, mais il va également progresser dans d'autres registres, notamment sur sa polyvalence et son potentiel offensif. On trouve donc tout un tas de petites améliorations qui rendent l'expérience de jeu à la fois plus agréable et plus complète. Enfin, il y a tout de même une mécanique inédite et déjà très poussée pour sa première introduction : le système d'affinité. On va retrouver un système de choix multiples dans certains dialogues qui vont impacter la relation entre Cloud et les autres personnages. Il faut donc choisir les réponses appropriées afin de renforcer au maximum les liens.

Cette notion d'affinité ne s'arrête pas à de simples choix de dialogues puisqu'elle désormais un poids important dans les combats au point d'être potentiellement la mécanique qui permet de faire la différence. Dans la stratégie, il faut maintenant bien tenir compte du potentiel des attaques en duo en sachant qu'elles existent sous deux formes : les actions synchronisées et les compétences synchronisées. Avant d'aller plus loin, on précise que l'accès à ces différentes attaques dépend du niveau de l'équipe qui débloque petit à petit des actions au fil de la montée en niveau. Concernant les actions synchronisées, celles-ci permettent donc de mettre en oeuvre des attaques inédites par la collaboration de deux personnages de l'équipe.

Ces actions sont indépendantes de la jauge ATB classique ce qui permet donc de vraiment envisager ces attaques comme des actions complémentaires à la formule initiale qui n'est pas bridée pour l'occasion. Cette mécanique permet de rendre les combats plus dynamiques et de renforcer le concept des liens de cet épisode. Le gameplay s'enrichit tout en restant cohérent et équilibré. La seconde forme de ces attaques en duo, c'est l'utilisation des compétences synchronisées. Elles font référence à une jauge de synchronisation qui va se remplir. On peut la voir comme une jauge d'ATB supplémentaire réservée pour les puissantes attaques en duo. Là encore, elles sont intéressantes, percutantes et ne perturbent pas le système de combat de base.

Pour profiter de ce gameplay qui gagne en profondeur, les développeurs nous proposent non seulement de grandes zones ouvertes mais aussi de nombreuses activités. Un mot d'abord sur le challenge qui se montre sensiblement proche du premier épisode, peut-être légèrement plus difficile en difficulté normal mais sans prise de tête si l'on gère correctement la progression de notre équipe, de toute façon pas besoin de se forcer pour sortir de la trame principale et découvrir le contenu secondaire, il y a un réel plaisir à découvrir le monde proposé. On note la présence d'une difficulté spéciale qui s'intitule dynamique, celle-ci propose un challenge qui s'adapte constamment au niveau de nos personnages.

On l'a dit, les développeurs s'en sortent plutôt dans la gestion du monde ouvert, ce n'est pas trop vide avec une variété suffisante dans le contenu. Le jeu n'échappe tout de même pas à une certaine répétitivité et un intérêt variable d'une quête à une autre, mais c'est d'une manière générale très convaincant. Le jeu n'échappe pas à la reprise de quelques codes des jeux avec un monde ouvert, l'exemple le plus frappant est la présence de tours à différents endroits de la carte qu'il faut activer. Ce n'est pas original mais le procédé n'est pas lourd et vise à faire apparaître différents points d'intérêts. En dehors de la quête principale, il existe de nombreuses quêtes secondaires ni trop longue, ni trop lourde. Cela permet de gagner de l'expérience ou des objets, de quoi bien renforcer son équipe avant de poursuivre l'histoire.

Ces quêtes secondaires permettent aussi de découvrir petit à petit des détails sur l'histoire et les personnages. C'est l'une des raisons qui renforcent l'intérêt de ce contenu annexe, on a envie de découvrir chaque détail et référence du monde qui nous entoure pour se plonger un peu plus dans cette aventure définitivement marquante. Certaines quêtes mettent d'ailleurs en scène des personnages précis et apportent un peu plus de force à la notion de liens entre les personnages. On vous laisse la surprise sur les nombreuses quêtes du jeu mais on peut au moins annoncer qu'elles ne sont pas trop basiques. On trouve de la chasse aux trésors, aux mogs mais aussi de l'exploration et de l'infiltration. Il y a toujours cette volonté d'offrir une bonne variété dans la mise en scène. On retrouve également des mini-jeux avec de nombreuses références à l'épisode original.

Le fameux parc d'attraction, Gold Saucer, est un passage incontournable et vraiment sympathique. On y trouve plusieurs mini-jeux dont les courses de chocobos. En plus des grands classiques, il y a du contenu inédit avec l'arrivée d'un mini-jeu qui s'intitule Queen's Blood. La série Final Fantasy cède à la tentation du jeu de cartes. Un mini-jeu qui propose de vraiment s'investir, pas seulement de faire quelques parties, et qui affiche une profondeur suffisante pour en faire l'une des très bonnes activités de cet épisode. La durée de vie est donc colossale qu'importe votre niveau d'intérêt pour les mini-jeux et même en visant une expérience quasiment en ligne droite, le temps de jeu s'annonce important. Un autre point important qui mérite une mention, c'est la progression des personnages et des armes.

Le système évolue avec d'une part l'introduction de nouvelles compétences par rapport aux armes mais surtout une approche différente. Le jeu tient compte de l'utilisation d'une arme pour la faire monter en niveau. Au fil de cette progression, on déverrouille petit à petit de nouvelles aptitudes et de nouveaux emplacements. Des changements qui fonctionnent avec une formule susceptible de rappeler l'organisation de précédents opus. Le système est intéressant et laisse surtout cette liberté d'orienter à sa guise le style du personnage avec toujours la gestion des équipements. Lorsqu'on parle de Final Fantasy VII Rebirth, on enchaîne avec joie les différents aspects du jeu pour une conclusion identique, celle d'une performance impressionnante. Un sentiment aussi valable pour la partie sonore du jeu, absolument délicieuse.

Encore une fois, le studio réalise un travail avec la plus grande passion et avec ce compromis qui vise à respecter l'oeuvre original tout en apportant du contenu inédit qui s'accorde à merveille avec cette nouvelle direction du remake. C'est splendide, on tombe sans difficulté sous le charme du travail sonore avec différents styles et différents instruments, la richesse musicale est énorme et s'intègrent à merveille dans l'univers proposé. Un résultat génial qui combine à la fois les réorchestrations et les musiques inédites. Ces dernières sont nombreuses et d'une qualité identique à tous ce que l'on peut entendre. On retrouve même des morceaux de la première partie avec déjà des retouches pour l'occasion. Avec un tel travail, on profite forcément d'une excellente ambiance sonore qui va encore plus loin que la moyenne des productions.

En effet la bande-son cherche en permanence à s'adapter à la nature des événements à l'écran. Une variation qui fonctionne bien et qui accentue un peu plus la performance sonore réalisée. Celle de l'opus original était déjà mythique, comme l'ensemble du jeu d'ailleurs, autant dire que celle-ci décroche au moins ce statut sans le moindre problème. On a parlé que des compositions mais on rassure également sur la qualité des bruitages ainsi que des doublages. Non seulement on apprécie toujours autant la présence des voix françaises mais celles-ci sont en plus vraiment convaincantes, là encore c'est du super travail. Le jeu laisse tout de même le choix, vous pouvez parfaitement basculer sur le doublage anglais ou japonais si vous le souhaitez, la qualité est également au rendez-vous.

On termine en évoquant le scénario. Pas d'inquiétude, à l'image de l'ensemble du reste, on ne dévoile absolument aucune information susceptible de gâcher cette superbe surprise. Premier rappel si ce n'est pas encore clair, Final Fantasy VII Rebirth est bien la suite directe de Final Fantasy VII Remake. Faut-il avoir des connaissances supplémentaires pour apprécier cette suite ? Non mais il est clair que si vous avez des connaissances à travers différents médias autour de Final Fantasy VII, pas seulement le jeu vidéo, c'est toujours un plus. Il y a de la nostalgie et des surprises avec surtout cet excellent compromis. Il ne s'agit pas de simplement remettre en place le scénario initial, les développeurs reprennent la trame, les grandes lignes mais ils se permettent aussi des embranchements inédits qui vont suffire à donner ce plaisir de la découverte, même aux joueurs de l'épisode original.

On se retrouve face à une histoire toujours marquante et passionnante, les changements sont intéressants, pertinents et rendent cette aventure aussi mythique que celle des années 90. Pour cette suite, le casting est encore plus riche et captivant et l'aventure est toujours aussi agréable à suivre avec différents thèmes mis en avant au cours des différentes missions. D'ailleurs, l'écriture des quêtes secondaires est soignée et s'il y a bien quelques quêtes basiques et classiques, on apprécie le soin apporté au contenu secondaire. Malgré des changements, on conserve le charme, le spectacle mais aussi l'humour de cette aventure. La première partie était déjà séduisante, mais ce deuxième acte frappe encore plus fort, c'est vraiment un régal à suivre.

Final Fantasy VII Rebirth est une pépite, une suite géniale, un hit incontournable et un très sérieux prétendant au GOTY 2024. La longue attente de certaines licences n'est pas toujours récompensée, mais dans le cas de ce Final Fantasy VII Rebirth, on découvre rapidement que c'était nécessaire pour obtenir ce superbe résultat. Un charme dingue à travers la partie visuelle mais aussi la bande-son et l'écriture. Les développeurs réalisent systématiquement les bons choix en conservant les bases de Final Fantasy VII Remake tout en apportant des petites évolutions et nouveautés.

Une expérience de jeu riche et équilibrée avec ce respect de l'oeuvre original tout en apportant de nouvelles idées. Alors évidemment, on peut toujours pointer du doigt quelques imperfections notamment sur la finition et la partie technique, mais il s'agit vraiment de petits détails dont les correctifs ne tarderont pas. La saga Final Fantasy se porte donc toujours aussi bien avec un épisode qui va à coup sûr séduire un très grand nombre de joueurs.

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Graphismes : 18/20
Gameplay : 18/20
Durée de vie : 18/20
Bande-son : 19/20
Scénario : 18/20