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[Test] Pokémon Ecarlate / Violet

28 Novembre 2022 , Rédigé par jeuxvideo-world Publié dans #Tests Switch

Une nouvelle génération de Pokémon débarque ! Après Pokémon Epée/Bouclier qui affichait une révolution mesurée de la série en introduisant de la 3D et un monde un peu plus ouvert, Game Freak compte bien poursuivre ce changement de manière plus franche. On avait pu voir les idées et intentions du studio avec Légendes Pokémon : Arceus, le très bon spin-off de début d'année. Les développeurs proposent en cette fin d'année Pokémon Ecarlate/Violet sur Nintendo Switch. Il s'agit donc de la neuvième génération, celle qui s'annonce comme un virage encore plus important de la franchise. Le début d'une nouvelle ère Pokémon ?

Avant de se plonger dans cette neuvième génération très attendue, on précise que ce test est garanti sans spoilers en dehors des éléments déjà dévoilés pendant sa communication. On délivre ici nos impressions, notre sentiment sur cette nouvelle aventure par rapport aux travaux précédents du studio. S'il y aura des mentions sur le contenu et les mécaniques inédites, on ne va volontairement pas rentrer dans les détails pour laisser un minimum de surprise. On va d'ailleurs se concentrer surtout sur les changements et ajustements de ce nouvel opus. Du coup, on va commencer par faire un point sur le plus gros changement et en même temps celui qui va faire débat, il s'agit de l'aspect visuel du jeu.

Avant de faire part de notre frustration sur la finition du jeu, on peut déjà évoquer la belle surprise artistique proposée. Non seulement ce nouveau voyage respire la fraîcheur mais on a enfin l'impression de découvrir un titre inédit. La transition n'est pas aussi brutale que certaines pouvaient l'espérer. Le studio conserve certains principes dans la conception de ce nouvel épisode en commençant par la référence visuelle du monde proposé. Souvenez-vous, dans Pokémon X/Y la carte du jeu était inspirée de la France alors que Pokémon Epée/Bouclier s'inspirait de son côté de la Grande-Bretagne. Cette fois-ci nous découvrons la région de Paldea qui s'inspire de l'Espagne et du Portugal.

Une région inédite qui cache de belles surprises et de changements majeurs par rapport au passé de la série. Oui, on peut confirmer qu'on se tient face au premier monde ouvert de la série ! Légendes Pokémon Arceus offrait un avant-goût sous forme de zones ouvertes et Pokémon Epée/Bouclier proposait lui aussi de grandes plaines, désormais la transition est terminée, Pokémon se présente sous forme d'un monde ouvert en 3D. Une évolution majeure qui devrait séduire de nombreux joueurs d'autant que le décor est vraiment accrocheur. La région est riche, varié avec une identité vraiment forte et inédite procurant un vrai plaisir d'exploration.

On pourra découvrir différentes villes et lieux uniques avec une architecture inspirée. On peut par contre reprocher à ces zones une taille trop souvent modeste et un petit manque d'animation. Mais le plus frustrant, c'est de tomber sur des portes fermées. On aime se promener et visiter les maisons en quête de surprises et d'informations. Dans cette nouvelle aventure, les intérieurs sont presque inexistants... C'est d'autant plus frustrant que le soin accordé est vraiment excellent, on en veut beaucoup plus. C'est étonnant pour un épisode qui se veut être le plus libre de la série. L'exploration devient plus encore amusante avec une réelle liberté de jour comme de nuit avec un cycle qui fait toujours son effet et qui adopte son propre loin de celui de la réalité contrairement à un jeu comme Animal Crossing.

Ce nouveau degré de liberté s'accompagne d'une exploration qui gagne aussi en verticalité. Le level-design franchit donc un cap dont avait pu découvrir le potentiel à travers Légendes Pokémon Arceus qui fait décidément figure de gros test pour l'avenir de la série. Pour cet épisode, on va donc pouvoir grimper tout en conservant l'esprit de la série avec la visite de grottes par exemple. Une exploration plus riche avec des biomes qui se montrent encore plus variés. Cette progression, elle se trouve aussi dans la mise en scène. D'une manière générale, ce nouvel opus affiche un univers encore plus captivant avec surtout son concept de l'académie qui fonctionne à merveille rappelant une approche similaire dans la série Persona.

Des inspirations positives avec comme référence Légendes Pokémon Arceus, on se répète mais on retrouve de nombreuses similitudes même si on le verra, cette nouvelle aventure se montre encore conservatrice sur certains aspects. On revient sur la mise en scène en évoquant la mise en scène des combats. Celle-ci est désormais différente, il n'est plus question d'un arrière-plan parfois peu fidèle jouant sur un style généraliste. On gagne en immersion sur ce changement en sachant que la caméra se montre suffisamment souple pour profiter du combat dans le meilleur angle. En parlant de combat, lorsqu'on parle d'une nouvelle génération, on pense forcément à l'arrivée de nouveaux Pokémons.

Le jugement d'une génération à une autre dépend des attentes et de la sensibilité de chacun mais on peut tout de même dire que les nouveaux sont surprenants et convaincants. Il y a de bonnes idées, le charac-design est vraiment sympa pour compléter cette immense pokédex national. Un nouveau casting excellent avec différentes approches, de l'inédit mais aussi de nouvelles évolutions et des variantes spéciales. Une formule plus ou moins similaire aux dernières générations. On regrette par contre le petit manque d'inspiration concernant les personnages de cette nouvelle région. On a connu des régions où les dresseurs étaient nettement plus variés et inspirés dans le style. Enfin, avant d'évoquer la dimension technique, on souligne comme à chaque fois l'excellente localisation française.

La série est toujours aussi bavarde pour notre plus grand plaisir, le travail de localisation est donc toujours aussi bon. Jusqu'ici le bilan du travail artistique est quand même positif. On a pu découvrir quelques maladresses mais dans l'ensemble, la prise de risque est payante et fait son petit effet. Malheureusement cette excellente démarche est un peu gâchée par une prestation technique vraiment décevante. La série n'est pas connue pour être une claque technique sur les différentes consoles de Nintendo. Mais c'était au moins propre et stable, or dans le cas présent, on est un peu déçu du résultat proposé. Malgré la mise en place d'un monde ouvert, la Nintendo Switch est capable de beaucoup mieux. Attention, si l'on fait part de notre déception, le jeu est loin d'être mauvais, pour preuve cela n'empêche pas de prendre du plaisir à contempler le jeu au cours de l'exploration.

Par rapport à Légendes Pokémon Arceus pourtant sympathique, le jeu est un peu moins vide et ne se contente pas de plaines ou plateaux. Certains effets visuels sont vraiment chouettes, les animations sont variées pour notre personnage et puis il y a aussi ce joli dans les textures et la modélisation des Pokémons uniquement (on insiste bien car l'impression dégagée par le reste du jeu est vraiment différente). Les intérieurs surprennent aussi dans le niveau de détail mais dès que l'on s'intéresse à l'extérieur, le constat est vraiment décevant, l'impression dégagée n'est pas du tout la même. On avait à ce jour jamais vu une finition aussi faible pour un jeu Pokémon. La partie technique de la Nintendo Switch ne permet pas de miracle en 2022 mais cela n'empêche qu'on est loin d'avoir l'impression d'un jeu qui pousse les limites de la console, d'autres licences en monde ouvert se montrent nettement plus impressionnantes dans ce registre.

Les problèmes sont nombreux, dès qu'on se trouve dans le monde ouvert, les textures paraissent souvent vilaines, le jeu perd complètement en finesse à l'exception des Pokémons et des personnages principaux, et d'une manière générale les bugs avec la physique sont nombreux. Il faut s'attendre à découvrir une bonne dose d'aliasing, de clipping et une stabilité très moyenne, les chutes de framerate sont fréquentes. Alors oui au départ, l'effet de surprise est vraiment négatif, le constat est surprenant mais au fur et à mesure de l'aventure on tente d'oublier cette prestation décevante. On espère que des correctifs parviendront à rendre l'ensemble plus propre et stable, pour l'heure il y a encore du travail.

On souligne tout de même que ce rendu qui donne un sacré coup de froid n'est pas aussi violent lorsqu'on joue en mode portable, du moins cela semble moins choquant qu'en mode TV. Pour cette nouvelle génération la mise en scène est intéressante et tente d'être un peu plus original en nous proposant d'incarner un jeune élève d'une académie. On n'est donc plus dans l'objectif d'être le meilleur dresseur et remplir le pokédex pour le professeur. En réalité c'est toujours le cas sauf qu'on a une couche scolaire supplémentaire pour mettre en scène cette chasse aux Pokémons mais aussi celle d'obtenir les badges des arènes. Ce nouvel épisode ne va pas prendre une révolution aussi radicale que sa partie visuelle.

En effet on va plutôt se trouver dans un compromis entre la formule classique et la formule totalement inédite du spin-off Légendes Pokémon Arceus. On a donc des quêtes principales à remplir, de nombreux Pokémons sauvages à découvrir mais aussi des combats. Première petite nouveauté qui va dans le sens de la liberté d'exploration, le combat contre un dresseur n'est plus aussi rigide. Avant, si l'on croisait son regard, cela déclenchait le combat, désormais ce n'est plus imposé de cette manière. C'est un exemple d'une nouveauté appréciable mais on va très vite découvrir avec un petit regret que le jeu reste conservateur sur de nombreuses mécaniques. Les fans vont donc rapidement retrouver leurs habitudes, la fraîcheur de cet opus se situe donc plutôt sur son exploration et son sens de la liberté.

Pour preuve si le schéma est sensiblement le même malgré son concept scolaire (devenir maître Pokémon et obtenir tous les badges) il y a quelques nuances intéressantes. La progression de l'histoire n'est plus aussi dirigiste, avant il y a un ordre d'exécution des arènes, désormais libre à vous de choisir. On retrouve toujours le principe d'une thématique (un type de Pokémon) pour une arène. Sauf que désormais, le jeu met en scène chaque type offrant ainsi une grosse dizaine de badges à obtenir. Si l'ordre n'est pas imposé, on conserve toujours le système bridé où le badge est nécessaire pour capturer et contrôler des Pokémons selon un niveau plafond. On constate aussi que la formule  des arènes de Pokémon Epée/Bouclier est reconduite. En effet les arènes ne sont plus aussi basiques, auparavant on avait un simple décor avec des dresseurs placés dans des endroits précis.

Depuis la génération précédente, il y a un vrai effort pour atteindre le champion de l'arène. Cette étape indispensable se résume souvent à un mini-jeu ou plusieurs activités. Celles-ci sont souvent amusantes et uniques d'une arène à une autre. On retrouve donc avec joie ce type de contenu pour chaque arène. Par contre, on lève le suspens, le rythme dynamique et moderne de Légendes Pokémon Arceus. C'est valable pour les combats malgré une meilleure mise en scène mais c'est surtout valable pour la capture des pokémons. On fait donc un petit retour en arrière. Le système de capture revient à une formule plus traditionnelle, c'est vraiment dommage de ne pas assumer un changement plus radical avec cet épisode.

Le jeu adopte tout de même l'approche discrète pour déclencher le combat mais cela n'empêche d'être frustré de ne pas retrouver le système de capture vraiment sympa de Légendes Pokémon Arceus. Concernant la progression de l'équipe, on reste toujours avec un multi-EPX imposé. Cette expérience partagée qu'importe l'utilisation de l'équipe va encore diviser les joueurs, il serait intéressant d'en faire une option afin de laisser le choix au joueur. On revient à la part d'exploration du jeu en évoquant le système de déplacement. Il y a bien un voyage rapide classique mais efficace où le chargement n'est pas long mais on peut aussi faire usage d'une monture. Sur ce point, on ne peut pas nier que la mécanique s'inspire de Légendes Pokémon Arceus.

Ce n'est pas exactement la même approche puisqu'il n'y a pas une monture pour compétence de déplacement précis mais une monture qui va petit à petit obtenir la faculté de répondre à chaque demande (vitesse accélérée au sol, nager, planer ou même escalader par exemple). Qu'importe la crédibilité d'une monture multitâche, l'expérience de jeu est souple et confortable pour les déplacements. On va passer brièvement à quelques aspects du jeu mais sans trop rentrer dans les détails pour laisser un peu de surprise. Le système de Dynamax de Pokémon Epée/Bouclier disparaît logiquement pour cette nouvelle génération sauf qu'une formule plus ou moins similaire fait son apparition sous le nom de Téracristallisation.

En gros, elle est utilisable par n'importe quel Pokémon, il n'y a pas de forme spécifique contrairement au système Dynamax. Elle est utilisable une seule fois par combat et elle reste active tant que le Pokémon n'est pas KO. Ce nouveau système ajoute un effet cristallin sur le Pokémon. De base, le type est conservé sous cette forme dont le but est de renforcer les attaques du type correspondant mais le système va se montrer encore plus riche par la suite. Pour finir ce petit tour d'horizon du gameplay, il faut évoquer la dimension culinaire du jeu. On le sait, la cuisine est l'une des mécaniques à la mode dans les jeux vidéo de ces dernières années. Pokémon Epéé/Bouclier avait introduit cette mécanique avec le currydex et le système de camping. Pour ce nouvel épisode, les développeurs poursuivent ce travail en modifiant légèrement l'approche.

On parle désormais de pique-nique en guise de détente avec ses Pokémons et au niveau de la cuisine, le jeu met l'accent sur les sandwichs. Il existe plus d'une centaine de recettes ayant pour thème le sandwich. Une activité amusante du jeu qui donne un peu de profondeur à l'exploration et à l'expérience générale mais comme pour l'opus précédent, l'intérêt est limité selon nous. Il est clair que cela va attirer la curiosité des joueurs à la découverte de ce contenu mais cet aspect semble encore trop superficiel pour s'investir sur le long terme. En parlant de contenu, on en vient maintenant à faire le point sur la durée de vie de cette nouvelle génération. Face à une telle licence, l'estimation est basée sur la volonté de voir les crédits en ligne droite sans forcément creuser chaque recoin du jeu et encore moins de compléter le pokédex.

Il faut donc 30 heures environ pour terminer l'histoire et facilement le double si l'on cherche à le finir à 100%. Un temps de jeu très satisfaisant en sachant que le jeu propose une dimension multijoueur pour apporter une rejouabilité sur le long terme. La mise en scène du contenu se rapproche de Légendes Pokémon Arceus avec un système de quêtes principales à accomplir. D'ailleurs, en matière de contenu, on retrouve de nombreuses références à ce spin-off comme l'équivalent des pokémon dominants ou encore les invasions massives d'une espèce précise. La construction de cette nouvelle génération s'appuie donc à la fois sur le travail réalisé sur Pokémon Epée/Bouclier et celui de Légendes Pokémon Arceus. Autre effet de mode que l'on pourra découvrir, la personnalisation du personnage.

Si l'outil est présent et devrait séduire les joueurs en l'état, sa profondeur n'est pas dingue. D'ailleurs on est un peu déçu de ne pas pouvoir modifier ses vêtements. Si cette absence peut s'expliquer par son contexte scolaire et donc une tenue précise, c'est tout de même un peu dommage. Néanmoins on peut quand même modifier le chapeau et les chaussures par exemple. Mais la personnalisation du point de vue des développeurs se situe surtout au niveau de l'apparence physique du personnage et donc dans les détails du visage. Sur ce point, le choix est assez large et ne se contente pas de quelques apparences clichées. On peut désormais définir à sa façon les yeux, la bouche, la coupe de cheveux avec une liberté du style mais aussi de la couleur.

On peut même ajouter des traits particuliers sur le visage afin de définir une identité un peu plus personnelle et moins générique par rapport aux épisodes précédents. Dans le registre du visuel, le jeu se dote d'un mode photo, là encore un outil à la mode qui devrait plaire à une partie des joueurs. Enfin, si l'aventure Pokémon est riche et délicieuse en solo, il est tout à fait possible de partager sa passion pour la licence avec d'autres joueurs. Si la dimension multijoueur peut paraître parfois limitée, on apprécie tout de même sa présence qui accentue l'excellente rejouabilité du jeu. On peut donc se lancer dans l'aventure en coopération dans une partie jusqu'à 4 joueurs en local ou en ligne. Une possibilité vraiment amusante en plus du Poké Portail qui permet d'affronter des joueurs du monde entier ou encore de procéder à des échanges de Pokémons.

On revient un instant sur l'esprit coopératif du jeu en précisant qu'à l'image des raids Dynamax de Pokémon Epée/Bouclier, ce nouvel épisode propose des raids Téracristal. On peut parfaitement y participer en solo mais on retrouve le même problème que dans la génération précédente, celui d'une IA pas assez percutante sur les plus gros raids. Ce contenu est en tout cas intéressant sur le long terme. On n'a pas évoqué jusqu'ici le travail réalisé sur l'ambiance sonore. Sans grande surprise, la bande-son est excellente. C'est très souvent le cas pour la série et cette nouvelle génération confirme le savoir-faire du studio dans ce registre. On va très vite pouvoir entendre que les thèmes musicaux sont à la fois nombreux et d'une grande qualité.

On est toujours face à cette volonté de proposer un large style même si l'on ressent un certain effort pour aboutir à une ambiance faisant référence à l'influence de la carte. Le côté hispanique est présent mais pas dominant et c'est justement la force du jeu. Les instruments sont nombreux afin d'offrir une liste très intéressante et réussir à séduire un très large public. Enfin, on termine avec le scénario du jeu même si l'on va rester très prudent sur ce point. Attention, cela ne veut pas dire que le travail d'écriture est renversant ou que le style scénaristique évolue avec cette génération. Non, on garde le ton et l'esprit de la licence, ce qui peut d'ailleurs être potentiellement perçu comme un point faible. Mais ce serait une erreur de parler d'un jeu enfantin car encore une fois le public visé est bien plus large, il ne s'adresse pas uniquement aux très jeunes joueurs.

On retrouve donc cette chasse aux Pokémons, le plaisir de compléter le Pokédex, la quête de badges et donc des combats contre les champions de chaque arène... Les grandes lignes de la série sont toujours de la partie, avec toujours cette légèreté si particulière. On ajoute ici une couche scolaire plutôt intéressante qui offre un potentiel et de la fraîcheur à la fois dans la mise en scène et l'organisation de l'aventure. C'est original avec de bonnes idées pour ne pas avoir l'impression d'un simple changement de région, cet épisode est réellement nouveau. Il y a toujours une menace dans une forme similaire à toutes les générations précédentes, un aspect fidèle à la série que l'on apprécie. Même si l'effet de surprise reste léger, on prend toujours autant de plaisir à se lancer dans cette nouvelle aventure.

Pokémon Ecarlate/Violet offre un virage important pour la série en confirmant les intentions affichées dans Légendes Pokémon Arceus ainsi que celle de la génération précédente. Une fraîcheur qui fait vraiment plaisir à découvrir mais qui nous amène à quelques déceptions. La mise en place d'un monde ouvert est une excellente nouvelle, malheureusement le jeu se montre techniquement très décevant avec de nombreux soucis. C'est très moyen avec une finition loin d'être exemplaire. Dommage car la partie artistique est toujours aussi séduisante.

On trouve aussi des changements du côté du gameplay mais là encore avec un peu de frustrations, le jeu ne reprend pas toutes les mécaniques de Légendes Pokémon Arceus. On se situe donc dans une aventure qui installe des nouveautés mais avec encore beaucoup de prudence. Le contenu est toujours solide et varié en solo et en ligne, l'ambiance sonore est toujours aussi excellente et enfin l'histoire tente avec réussite un contexte différent par rapport aux épisodes précédents. Malgré des défauts, notamment sur sa prestation technique, cette nouvelle génération reste une belle surprise.

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Graphismes : 14/20
Gameplay : 17/20
Durée de vie : 17/20
Bande-son : 17/20
Scénario : 15/20

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Note globale : 16/20

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